Biomimétisme et langue au chat

Les statistiques ne mentent pas. Les chats sont les stars du net. Plus c’est kitsch, tout mignon roudoudou, plus ça clic, il existe des études très sérieuses sur le sujet. Micrologie se devait donc d’un billet à la con sur les chats.

Dans la série biomimétisme (ou l’imitation de la nature pour améliorer nos vies), les arguments pour sauver la biodiversité ont fait long feu. Inutile d’aller farfouiller dans les forêts tropicales, la source d’inspiration se trouve juste sous notre nez. Figurez-vous qu’une chercheuse américaine a eu une révélation rien qu’en regardant gros minet lécher une couverture. De retour dans son laboratoire à l’Institut de Technologie de Georgie, elle a filmé la langue de son chat pendant des heures avec une caméra macro à haute vitesse. À partir de ces minutieuses et scientifiques observations, elle a fabriqué une langue géante, quatre fois plus grande que l’originale, avec une imprimante 3d. Il s’avère que plus qu’un appendice humide et rugueux, la langue du chat est une prouesse technique. Recouverte de petits pics flexibles, capables de se tourner dans toutes les directions, elle peut accrocher n’importe quoi, poils, poussières et, bien sûr, miettes en tout genre. Le chat fait encore plus fort que la bardane, cette plante que copia jadis la bande Velcro. Inspiré des performances mécaniques du léchant matou, décryptées grâce à du matériel de pointe et une équipe de chercheurs surdiplômés, un nouveau brevet est dans les tuyaux.

N’en doutez pas, il s’agit d’une grande avancée scientifique : ces travaux vont révolutionner la brosse à cheveux !
Il était temps, le design de la brosse à cheveux n’a pas changé depuis 1854, super les gars…
(je vous avais prévenus, c’est un billet à la con)