Quand la pollution atmosphérique nuit aux énergies renouvelables
Grâce à l’énergie solaire on espère réduire la pollution liée au pétrole, charbon et compagnie. Or, là où on en a vraiment besoin, là où le smog fait rage, les panneaux solaires ne fonctionnent pas très bien. Le truc trop con…
Si vous habitez dans une région déjà hyper-polluée, votre initiative écolo va en prendre un sacré coup ! Une étude menée en Chine et en Inde montre que la pollution atmosphérique réduit de 17 à 25 % l’énergie produite par les panneaux solaires. Jusqu’à 11 GW perdu sur l’ensemble de la production chinoise !
A croire que les énergies fossiles, bien déterminées à ne pas disparaître, empêchent les autres de se développer…
Les particules fines, qu’elles soient en suspension ou qu’elles se déposent sur les cellules photovoltaïques affectent notablement la production d’énergie. Cette étude est la première à montrer l’ampleur du phénomène.
Le ménage ne suffit pas !
Nettoyer les panneaux est une chose (et il faudra payer de la main d’œuvre pour ça…) mais c’est loin d’être suffisant. Dans leur conclusion, les auteurs de l’étude sont très clairs : le développement de l’énergie solaire ne résout pas tout et surtout ne se fait pas tout seul ! Il doit s’accompagner d’une politique active de réduction des émissions de particules fines.
(Bonne idée, elles pourrissent la santé à tout le monde)
Source :
Large Reductions in Solar Energy Production Due to Dust and Particulate Air Pollution, Environmental Science & Technology Letters, 2017
Illustration :
Particule anti-solaire, bricolage micrologie, inspiré de The Thames above Waterloo Bridge, William Turner, 1830
micrographie
Qui pense au smog, pense à la Grande-Bretagne du XIXème siècle, et pense à William Turner, « maître de la lumière », mais aussi prince des nuages et du brouillard. |
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